lundi 14 février 2011

Le fabuleux destin…de Maxime Fontana Rencontre avec un ancien étudiant de l’ESAM installé à Dublin

                                                      Carte d’identité :





FOFANA Maxime
Parcours scolaire : ESAM Paris, diplômé en 2010

Situation professionnelle : Business developer chez ORACLE

Lieu de vie : Dublin (Irlande) depuis octobre 2010



   

Nous avons l’occasion de retrouver un ancien étudiant de l’ESAM et d’échanger avec lui sur sa vie depuis la fin de ses études. Nous accueillions Maxime à l’auberge, afin de partager avec lui sa récente insertion dans le monde professionnelle, son installation en Irlande et ses impressions concernant cette nouvelle vie.
L’interview est orchestrée par notre directeur Mr. Choufane, ainsi que notre professeur en informatique, Mr. Hagenmuller.

Nous découvrirons son parcours postscolaire, ses motivations pour partir à l’étranger et comparerons les correspondances entre sa vie professionnelle et sa vie étudiante.

Diplôme en poche, Maxime se lance dans la redoutable aventure de la recherche d’emploi, par l’intermédiaire de site tel que Viadeo, il parvient à se constituer un riche tissu de contacts professionnels et postule chez Oracle. Après entretien, il est invité à rejoindre l’entreprise en tant que Business Developer. Il s’installe donc en octobre 2010 à Dublin et bénéficie d’un mois de loyer offert, grâce au relocaging package. Un mois durant lequel il devra trouver un appartement. Chose fait, il s’installe en collocation dans la capitale.

Cet ancien élève est donc aujourd’hui employé au sein de l’entreprise Oracle. Sa mission est de sourcer l’entreprise en termes de projet potentiel. Dans un langage plus audible, il s’agit de trouver de bonnes affaires, essentiellement liées au secteur français. Ces affaires sont transmises à des ingénieurs commerciaux chargés d’évaluer plus profondément la qualité des projets et les répercussions avenir de leur prise en charge par l’entreprise.
Cette place lui permet mobilité et polyvalence, ainsi que l'octroi de primes au mérite en plus d’un salaire déjà correct en début de carrière professionnelle.


Oracle est une entreprise comptant environ 130 000 personnes, doté d'une politique de recrutement favorisant les étrangers. Cela encourage un partage culturel et tend vers une richesse humaine considérable. Le management de l’entreprise est très américanisé, l’entreprise n’hésite pas à motiver ses employés par mail, à remettre des trophées, favorisant la prise de risques, encourageant la responsabilité et tissant des liens, mais aussi générant challenge et compétition.

Penchons-nous maintenant sur les similitudes entre une école de management et une entreprise telle que celle-ci.

L’école autant que l’entreprise est en attente de résultats, il est ainsi tout à fait normal de fournir un travail satisfaisant ses supérieurs, et avant tout se suffisant soi-même. Notons que les responsabilités confiées par l’entreprise sont toute aussi importante que celle de l’école, par exemple le respect des délais, la prise d’initiative et l’acceptation des  conséquences de ses choix. La compétition régnant en classe est aussi ressentie par les employés d’entreprise, la course à être le meilleur et le plus performant est humaine, encouragé qui plus est par le système de primes.

Maxime justifie son choix par la qualité de vie de l’entreprise, ayant participé au programme ERASMUS, il a pu goûter au mix des nationalités et l’a retrouvé ici. Son parcours personnel est pour lui sa valeur ajouté, son goût pour le risque et son envie d’acquérir des responsabilités l’encourage à participer à de nombreux projets, il a d’ailleurs déjà remporté plusieurs fois le prix de meilleur Business developer accordé par l’entreprise. L’ESAM, école à taille humaine lui a permis de mieux s’insérer dans le monde entrepreneurial, entre autre en ayant déjà effectué de nombreux stages, connu des systèmes de management différent du classique système français, maîtriser l’anglais et effectué un parcours international mettant en confiance les entreprises. Citons Maxime, « Cette école m’a beaucoup servi et constitue un très bon tremplin pour l’avenir ».

Aujourd’hui, il désire poursuivre sa carrière de Business developer pendant au moins 3 ans, puis retourner sur Paris afin de poursuivre une formation d’ingénieur commercial. Il demeure heureux de ses choix, tant scolaires que professionnels et se sent aussi bien intégrer dans sa nouvelle culture que dans son nouveau travail.
Il nous fait part d’un conseil à l’attention de tous les étudiants : « Profitez de votre scolarité tout en ayant un œil sur l’après », locution sage conciliant élève, professeur et employeur.

Nous tenons à le remercier pour le temps qu’il nous a accordé et la pertinence des réponses octroyées à nos questions.
Nous lui souhaitons prospérité dans son avenir professionnel et croyons en sa réussite.






mercredi 9 février 2011

Leave Paris, Get Into Dublin_(Season 1, episod 3)

Dans l’épisode 3, nous retrouvons la promotion ESAM 2ème année pour une journée riche en découverte :

- 10h30-12h30 : visite de Trinity College et son ancienne librairie.



- 14h00-17h00 : visite de Howth, presqu’île de Dublin.


 

   Ce matin, la salle de repas est remplie, mieux vaut partir le ventre plein lorsqu’on a prit la précaution de regarder le planning. Le rendez-vous est donné devant l’auberge pour partir conquérir Trinity College.
Sur le chemin, nous traversons les parties les plus touristiques de la ville, en effet, la plus grande université d’Irlande se situe en plein centre historique.

Rappelons qu’elle fut fondée en 1592 part Elizabeth Ier, souveraine d’Angleterre et conçut sur les modèles d’Oxford et de Cambridge. Sa place est au rang des plus grandes et plus prestigieuses universités mondiales. Elle possède notamment The Old Library, la bibliothèque conservant de somptueux et rares ouvrages littéraire tel que « The Book of Kells ». L’architecture typique du XVIème siècle nous prouve la richesse artistique de l’époque. Concernant la surface, le campus peut être apparenté à une petite ville où il serait presque possible de vivre en autarcie…


Trinity College a fait couler l’encre de personnages célèbres tel que :
- Samuel Beckett (prix Nobel de littérature)
- Isaac Newton (philosophe, mathématicien, physicien…)
- Richard Carey (juge à la cour Suprême de Virginie)
- Bram Stocker (auteur du livre Dracula)
- Oscar Wilde (écrivain, auteur du Fantôme de Canterville entre autre)



Nous arrivons donc sur place et entrons par la majestueuse porte principale donnant sur la plus grande cour de l’enceinte. En 1793, il nous aurait été plus difficile de franchir ces portes car l’enseignement était exclusivement réservé aux étudiants masculins et protestants. Aujourd’hui, ces conditions sont révolues et Trinity College se place au top 5 mondial des universités accueillant le plus d’étrangers dans le cadre d’échanges internationaux, 15 000 étudiants au total.



La visite de la bibliothèque s’effectue par groupe de 25 et commence par une rapide présentation de l’histoire du prestigieux « Book of Kells », il s’agit donc du Grand Evangéliaire de Saint Colomban, illustré de motifs ornementaux et réalisé par des moines de culture celtique vers l’an 820. Il constitue l’un des plus somptueux manuscrits enluminés ayant survécu au Moyen Age. Rédigé en langue latine, il contient les quatre évangiles du Nouveau Testament. De sa grande beauté et de l’excellence technique de sa finition, il est considéré par beaucoup comme l’un des plus remarquables vestiges de l’art médiéval et de la littérature en général.
L’entrée dans la bibliothèque scotche littéralement (sans mauvais jeu de mot) tous les étudiants. Elle s’étend sur un long couloir et comporte deux étage, le premier étant orné de bustes à l’effigie des grands auteurs littéraires. Nous sommes surement au royaume de la littérature, seul l’odeur du vieux papier flotte dans l’immense galerie voutée et dans nos yeux ébahis reflète la couleur des milliers d’œuvres écrite par les plus grands.



Rassasié par cette mine de savoir et de culture, notre appétit se creuse et nous arrivons les premiers à la cantine de l’université, rejoints plus tard par la majorité des étudiants locaux. La nourriture servi est à la « gastronomie des restaurants universitaires » ce que la bibliothèque « The Old Library » est à la littérature. Il est agréable de découvrir qu’il existe encore des cantines où l’on mange bien !




 Direction Tara Station pour embarquer à bord du DART, l’équivalent de notre RER parisien. Le voyage dure environ 30 minutes et nous l’abord des côtes irlandaises suscite l’excitation de nos voyageurs. 



 Ce ne sera pas Saint-Trop’, mais toute la promotion se dirige vers la mer… L’arrivée à Howth nous laisse environ 3 heures de quartier libre, les consignes de survie sur la presqu’île données, nous invitons tous les étudiants à nous suivre, au moins pour la première heure à la rencontre des phoques.
La découverte de Howth est surprenante, plus rien à voir avec Dublin, il était d’ailleurs judicieux de choisir un jour de semaine pour accoster ici car il n’y a aucun touriste. Nous nous approchons du port, il est plaisant de se retrouver à l’intérieur d’une carte postale. Devant nous la mer offre un spectacle reposant et de l’autre, les côtes irlandaises abruptes mettent en exergue les hauts reliefs et les verts pâturages.



Nous avons l’occasion de nourrir des phoques, pour beaucoup d’entre nous, c’est même la première rencontre avec cet étrange animal. A 2€ le sachet de poisson et environ 50 étudiants, c’est presque Noël pour nos amis marins. 

















Malgré le vent froid usant de tout son souffle et un brin de fatigue, les sourires s’affichent sur chaque visage et nous profitons tous de ce petit moment de détente.
Il est maintenant préférable de disperser les troupes, certains  se rendent face à la mer et profite du temps qui leur est accordé pour goûter au meilleur fish’n’chip de tout Dublin (certifié par les locaux).
D’autre tente une expédition au bout de la presqu’île, où plutôt au bout du monde car cette jetée permet d’être seul face à la mer. Les plus téméraires se lancent à l’assaut des falaises pour contempler Howth vu du dessus. Le panorama est plus qu’impressionnant, la ville est typiquement irlandaise et les rues sont étroites comparé à Dublin. C’est avant tout une ville de pêcheur, cela dit  les touristes y sont très bien reçu.



Beaucoup d’étudiants se sont enfoncés dans les terres mais il faut vite regagné le train car il y a quand même un petit bout de chemin et nous sommes attendu à 19h pour manger au restaurant.

Après un petit passage par l’auberge, nous allons manger et comme à notre habitude, le repas se passe impeccablement.



Ce soir, les aubergistes nous accordent les pleins pouvoirs, ce qui nous permet d’investir une salle et d’y faire la fête tout en étant respectueux des locaux. Une autre partie des étudiants, toujours en quête d’aventure tente la sacramentel tournée des pubs (n’oublions pas que le festival de musique traditionnelle irlandaise se déroule en ce moment même). Le couvre-feu est toujours respecté…Bonne nuit !

See you tomorrow ;)

dimanche 30 janvier 2011

Leave Paris, Get Into Dublin_(Season 1, episod 2)

Dans l’épisode 2, le planning s’annonce chargé :
·         10h30-12h30 : visite du Guiness Store House


 
·         14h30-17h : cours d’histoire en anglais à l’IBS (International Business School of Dublin)


Petit déjeuner servi à 7h30.
Vous savez aussi bien que moi qu’il existe 3  types d’approche matinale :
- Ceux qui se lèvent tôt et prennent le temps d’apprécier leur petit déjeuner.
- Ceux qui se lèvent à l’heure et parviennent à grignoter un morceau.
- Ceux qui se lèvent vraiment limite et redoutent la lumière du jour.

Il n’y a pas de « meilleure » approche, mais je vous conseille les deux premières. Loin à l’idée d’avoir tenter la troisième…

Le rendez-vous est fixé à 9h30 devant l’auberge, jetons un œil aux frimousses des voyageurs…la nuit semble s’être bien passé, il n’y a pas énormément de personne de la troisième approche et l’impatience d’entamer la première visite se fait sentir.
L’appel est fait, nous partons d’un seul homme vers le Guiness Store House. Nous sommes obligés de contourner l’usine pour parvenir à l’entrée, ce qui laisse le temps aux étudiants de réaliser l’immensité du site. 





Vous connaissez l’histoire de Charlie et la chocolaterie ? Nous voici dans son équivalent irlandais. Ici, pas de ticket d’or pour découvrir les secrets de la plus célèbre bière du pays, l’unique ticket de la visite est destiné à sa dégustation.
La visite commence par une présentation nous retraçant l’histoire de la marque. Découvrons le chemin à suivre, il y a respectivement 7 étages, chacun d’eux concernent une partie du musée : de la création du breuvage (tenue secrète) jusqu’à la mise en bouteille actuelle. Il y a de nombreuses activités interactives, pour tester ses connaissances en matière de houblon comme pour retrouver si des ancêtres familiaux ont participé à la prospérité de l’entreprise. Le décor est brut, il est aisé de se projeter dans l’univers industriel.




Après s’être abreuvé de connaissances, montons au 7ème étage dénicher le Gravity Bar : un panorama à 360° en hauteur offrant une vue exceptionnelle sur tout Dublin…sans oublier la dégustation d’une pint de Guiness (la meilleure tirée d’après les locaux). 



Aucun téméraire gourmand n’est tombé dans la marmite, les troupes sont donc au complet. Restaurons-nous sur le chemin de l’IBS (International School of Business) avant d’attaquer les cours.


Nous avons la chance de passer dans le vieux Dublin et de découvrir la mairie, un bout du château ainsi qu’une entrée de l’université Trinity College. Pendant la pause méridienne, les plus rapides parviennent à fouler Grafton Street et repèrent les boutiques commerçantes les plus convoitées…



La promotion est présente à 14h20 tapante, nous entrons dans l’école partenaire. Tout comme l’ESAM et le Groupe IGS, l’IBS fait partie de l’Independent College, groupe d’enseignement du droit, du journalisme, de la psychologie…
Nous sommes reçus par Francis Kelly, le directeur de l’école, c’est lui qui nous dispensera du cours d’histoire.
Toutes les places sont occupées, nous pouvons commencer :
Tout d’abord Mr. Kelly nous accueille, avec toute l’attention et la gentillesse irlandaise connue. Son accent et sa diction sont très agréables à écouter, il faut tout de même rester vigilant car l’anglais reste une langue étrangère et aussi bon que nous sommes, certains mots peuvent nous échapper.
Le cours est très intéressant, il introduit l’histoire de l’Irlande par l’intermédiaire de courtes anecdotes, usant de photographies projetées au tableau, nous associons les phrases aux images et la chronologie prend peu à peu forme dans notre imagination.

Une pause nous est accordée et permet un petit détour par la cafétéria, nous offrant de délicieux cupcakes. La deuxième partie du cours est tout aussi intéressante, mais quelque peu  différente dans la mesure où notre professeur tient à ce que les étudiants réagissent avec ses commentaires.
Des questions sont posées et des réponses précises sont données, après les applaudissements et les remerciements nous rentrons à l’auberge.



19h30, pas un étudiant ne manque à l’appel du restaurant. Comme le jour passé, dans un cadre traditionnel, le dîner se passe à merveille et les plats sont délicieux. Cette nuit, la majorité de la promotion est parti rejoindre une soirée ERASMUS dans un club branché de la ville. Pas de soulier perdu pour nos princesses et nos princes, le glas de 2h est respecté.

Demain est une journée bien remplie…

See you tomorrow ;)
 

mardi 25 janvier 2011

Leave Paris, Get into Dublin. (Season 1, episode 1)

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,

   Toute l’équipe du projet européen ESAM 2011 vous souhaite une agréable lecture et vous remercie d’avoir patienté jusqu’au lundi 24 janvier, jour de départ.


Lundi 24 janvier, Paris, FR, 8°
Le rendez-vous est donné à l’aéroport Roissy Charles De Gaulle, 11h.

Mauvaise surprise, il y a un souci au niveau des billets électroniques et les listes (des deux vols) ont été inversées. Ce n’est pas la panique qui s’emparera de nous, trouvons des solutions. Les minutes passent et le compte à rebours est enclenché.

(Ellipse narrative d’environ une heure de stress et d’émotions)

L’avion sera retardé d’une heure, nous pourrons embarquer, ouf.



Remarque utile : la gestion de 55 personnes est une épreuve à laquelle il vaut mieux être préparé. Vocalement surtout.
Nous sommes dans l’avion, le soulagement pour l’équipe du projet, le commencement pour nos hôtes.
Le vol se déroule dans à merveille et le temps dégagé nous permet d’apercevoir des paysages exceptionnels.


Lundi 24 janvier, Dublin, IR, 6°
L’arrivée en terre d’Irlande se fait dans le calme et tous les bagages arrivent à bon port.
Nous nous rendons jusqu’à l’hôtel par bus et l’entrée dans la capitale de jour est plutôt impressionnante : Dublin ne rayonne pas grâce à des buildings sans fin ou à une architecture futuriste, Dublin est une ville où l’histoire se respire, où l’authenticité et la tradition se touchent et...où la Guiness se boit.

FOUR COURTS HOSTEL
   
   L’accueil des aubergistes était parfait, ces derniers nous laissent prendre possession de nos appartements. L’auberge est au goût des étudiants et l’invasion des chambres est un succès.

Avant d’ouvrir les hostilités, convoquons le peuple étudiant pour lui fournir le mode d’emploi du séjour.
Tout d’abord rappel des consignes de sécurité, présentation de la semaine et renseignements utiles. A la voix, notre chef de projet, Camille. Nous faisons plus ample connaissance avec Pit et Ismaël, les agents de sécurité du séjour, leurs propos sont rassurants, ils veilleront sur nous comme sur le respect des consignes.


   Il est l’heure de dîner, le restaurant partenaire situé à quelques mètres de l’auberge est réservé, une salle entière pour l’ensemble de la promotion dans un cadre typiquement irlandais, lumières tamisées et décor traditionnel. L’ambiance est chaleureuse, l’odeur provenant de la cuisine éveille l’appétit. Il nous est possible de choisir parmi plusieurs plats s’étalant de soupe traditionnel à l’agneau jusqu’au 100% irish beef burger, en passant par le traditionnel fish’n chips… Tout le monde est servi, les plats sont copieux et l’endroit est propice à la convivialité.




Profitons tôt de cette première soirée, les assiettes sont vides, partons à l’assaut de Temple Bar.

« The Purty Kitchen » tiendra office de premier round, les musiciens enflamment le pub en reprenant des morceaux légendaires. Dehors, il n’y a pas que le froid qui fait trembler les pintes, le son des amplis s’en charge aussi.
Excité à l’idée d’une première nuit dans la capitale irlandaise, une première partie d’étudiants (plus sage) est allée se reposer, pendant que le reste (moins sage) a goûté la douce ambiance de l’ « Alchimist », célèbre club de Temple Bar.
Concernant la jeunesse irlandaise, il n’est pas anodin qu’aux abords de minuit, le traditionnel pullover irlandais se transforme en minijupe léopard...

Couvre feu à 2h.
Allons dormir, ne faisons pas de notre réveil votre pire ennemi…

See you tomorrow ;)

jeudi 20 janvier 2011

Leave France, Into The Wild Ireland_Chapter 3

Qui dit île dit trésor, qui dit trésor dit merveille, Howth confirme la règle.

Ce matin, ce sont deux moussaillons qui se réveillent à Dublin. Connaissant le fonctionnement de la chaloupe, pas de problème pour prendre le petit déjeuner. Boussole en main, nous étudions consciencieusement la carte d’une presqu’île mystérieuse des environs de la capitale.
Véritable matelots, nous tentons d’acquérir rapidement un rafiot pour remonter la « Liffey River » jusqu’à Howth. Même avec un perroquet sur l’épaule, impossible d’embarquer. Nous nous résolvons donc à prendre le Dart (train de banlieue dublinois) qui en somme est aisément plus pratique en tout point.

L’éloignement de la zone urbaine se fait sentir kilomètre après kilomètre, les paysages changent, il nous est possible de découvrir la faune irlandaise, l’effervescence de couleurs inhabituelles, capable de se nuancer quasi-instantanément.
Nous arrivons à quai, larguons les amarres et descendons au terminus, drôle de bateau. A priori, ce n’est pas encore le bout du monde, nous apercevons une route principale, des voitures et pour un jeudi matin, pas mal de monde.


Dans l’article précédent, nous avons volontairement omis de vous décrire certains lieux ainsi que nos premières impressions. Une fois encore, sans la moindre intention de vous vexer, nous préférons ne pas tout vous dire.
Ne pas vous dire par exemple que le port est absolument magnifique et qu’une famille de phoques était au rendez-vous…Oups.
Plus sérieusement, nous avons sélectionné des photographies de l’île où nous sollicitons plutôt votre subtilité que votre émerveillement. Publier des images trop représentatives (et qu’est-ce que nos photos sont réussies) diminuerai nettement la magie que vous procurera ce petit bout de paradis.



Il est tout de même commun de vous dire qu’il sera possible de se promener le long des falaises, précisons sans danger et que les vues panoramiques sont exceptionnelles.
La cohabitation pêcheurs-touristes à l’air de bien fonctionner, n’oublions pas que Howth est avant tout une ville portuaire et que l’on trouve le poisson le plus frais de toute la région !
Quoi qu’il en soit, ravissant visiteurs et matelots, l’air marin n’a jamais défavorisé la prolifération des pubs, au contraire. Les meilleurs Fish’N Chips sont servis ici, et les prix ne sont pas excessivement chers.


A vous d’appréhender l’île maintenant, et de découvrir tout ce qu’elle peut vous offrir.

Il est temps d’hisser les voiles et mettre le cap sur le centre ville, nous devons rejoindre un étudiant de l’UCD (University College of Dublin), joueur de hockey (field hockey = hockey sur terrain multi-saison se jouant en chaussures), afin de prévoir une soirée « sportive » où il nous sera possible d’assister à un match dans l’enceinte de l’école, puis rencontrer et nous entretenir avec l’équipe.
Remercions notre camarade Roxanne Ferreira, qui afin de ravir toute la promotion, a mis tout en œuvre pour réaliser cette activité.

 

Le soleil est déjà couché lorsque nous quittons notre nouvel ami, comme le disait les plus grands capitaines, lorsqu’il fait sombre, mieux vaut jeter l’encre. Nous amarrons à l’auberge et vérifions que tous les points ont été réglés avant le départ. Il ne nous reste plus qu’à profiter de notre dernière soirée dans la capitale, dîner au bord des quais paraît être le meilleur compromis…

Les deux jours passés ici nous ont véritablement permit d’apprécier et de nous introduire à la culture irlandaise, ainsi qu’entrer concrètement dans l'aboutissement du projet européen 2011. Par soucis d’organisation, ce repérage était indispensable au bon déroulement du séjour, et nous avons pris plaisir à le préparer pour toute notre promotion.

Heureusement, nous revenons lundi…

See you on Monday, have a nice week end ;)

Leave France, Into The Wild Ireland_Chapter 2

“THE CHECK DAY” : découvrez la journée la plus épique de notre séjour de repérage…

Notre ami le réveil sonne, tôt comme à son habitude, pas de temps à perdre, l’odeur du petit déjeuner nous guide jusqu’à la salle de repas. Une machine à café (cappucino, chocolate milk…) est mise à disposition gratuitement jusqu’à 9h30, le petit déjeuner classique : pain, marmelade, beurre, fruits, céréale, lait chaud/froid. Une cuisine est aussi disponible pour ceux susceptible d’attaquer une choucroute dès 8h du matin…

Modalités liées au petit déjeuner :


·         La vaisselle doit impérativement être faite, pas d’inquiétude, il vous suffit d'apprivoiser le lave vaisselle, il deviendra votre meilleur ami.
·         Pensez à acheter sur place vos jus de fruits, il n’y a que du soda pétillant, et mon expérience gastronomique me permet de vous dire qu’il ne sera pas à votre goût…
·         Si vous voulez du Nutella, débrouillez-vous !
·         Le service de nettoyage opère dès 9h30, veillez à ne pas descendre à 9h25 pour commencer votre petit déjeuner.
 

Première impression : de jour, Dublin est magnifique. Le soleil est au rendez-vous, le ciel est bleu et même en se forçant, impossible d’apercevoir un nuage. Nous vérifions que nous sommes bien en Irlande…effectivement.

   Nous sommes logés au bord de la « River Liffey » et décidons de jeter un œil à l’église « Christchurch » à côté de l’auberge, impressionnant…
N’hésitez pas à visiter l’exposition sur les Vikings et le temps médiéval à côté de l’église, elle est très populaire auprès de la jeunesse irlandaise.

Nous entamons notre épopée en prenant d’assaut le Guiness Storehouse, véritable royaume de la bière brune. Nous en ressortons vainqueur et ne tardons pas à envahir l’International Business School, école de commerce partenaire à l’ESAM dans le cadre des échanges internationaux. 



 
L’IBS est assez semblable à la nôtre, du fait qu’il s’agisse d’un groupe « Independent College » où se regroupe plusieurs écoles. Le bâtiment est situé au cœur du centre ville et offre une qualité de vie étudiante considérable : salle de classe équipée pour la projection, grande bibliothèque, salle d’étude, cafétéria…
L’accueil du directeur est plus que chaleureux, il n’hésite pas à nous présenter l’équipe pédagogique et nous offre une visite détaillée de tout l’établissement.
Nous assisterons avec vous à un cours d’introduction à l’histoire de l’Irlande (général) puis à un cours d’histoire contemporaine (économie, politique, culture) plus ouvert nous offrant la possibilité d’intervenir. Ces cours seront dispensés par le directeur lui-même.



 
Traversons la rue et entrons dans Trinity College… Nous préférons vous laisser découvrir la magie du lieu. Par ailleurs, nous avons décidés de ne pas voir la grande bibliothèque, pour avoir la même surprise que vous lors de la visite.
Nous sommes parvenus à obtenir le financement d’un repas à l’intérieur même de l’enceinte, la cafétéria est flambant neuve, les plats sont délicieux et variés, le service est agréable et nous sommes entourés d’anglophones. What else ?


 
Il est grand temps de s’attaquer au siège du pouvoir exercé jadis par la ville, le château. Armé d’un stylo, d’un appareil photo, du courage à en revendre et d’un superbe accent irlandais, nous pénétrons dans la cour, trouvons les belligérants et négocions avec eux les termes de la future visite.

L’armistice est levée, il est temps de se faire plaisir, autrement dit, visite du restaurant partenaire de l’auberge… Comme pour Trinity College, mieux vaut garder la surprise de la découverte du lieu, dans le bon sens du terme !


Nous décidons de nous restaurer dans un restaurant typiquement irlandais, le ghallager’s doxty house afin de goûter les mets locaux, entre autre le « corned beef », « doxty pancakes », « lamb stew guiness sauce ». Il est encore tôt, de la musique s’échappe de chaque fenêtre de Temple Bar, filons un peu plus loin, au « The Brazen Head », pub traditionnel vivement conseillé par l’aubergiste. Le bâtiment date de 1140, son architecture le ferait presque paraître comme musée. L’odeur authentique, la musique et l’ambiance de cet endroit nous frappent dès notre entrée. Contrairement au bar contemporains, les vieux pubs sont composés d’une grande salle accueillant les musiciens, et de petites salles correspondant discrètement les unes aux autres. Il n’est ni difficile de se trouver une place assise, ni difficile de se frayer un chemin. Et les rencontres anglophones sont aussi inévitables qu’appréciées…
De nouvelles aventures nous attendent, il faut rentrer nous reposer, des souvenirs plein la tête.

See you tomorrow ;)

mercredi 19 janvier 2011

Leave France, Into The Wild Ireland _Chapter 1

Afin de veiller au bon déroulement de toute nos activités, l’école a jugé nécessaire d’envoyer deux membres du projet européen faire un repérage des lieux et apporter des informations supplémentaires à l’organisation du séjour.
Ce sont Camille DUCELLIER, chef de projet, et Simon ACQUAVIVA, responsable de la communication, qui effectueront la mission.

 
Roissy CDG, 21h15, montant dans l’avion : « Boarding pass please »…l’Irlande est proche.
Nous nous envolons vers Dublin et n’avons que 2 jours pour préparer le terrain, ne perdons pas une minute, établissons le planning de nos journées repérages.
·         Mercredi (pour faire plus court, ce sera une très très très grosse journée)
·         Jeudi…idem…
Attention, il est dans votre intérêt de ne pas vous révéler tous les rouages de notre organisation, ce qui indubitablement vous enlèverez une part de magie, prévue une fois arrivé sur place. Merci.
 
 
 
FOUR COURTS HOSTEL, première réaction : « Houwahou ».
Comme cette onomatopée l’indique, l’endroit est magnifique. En plein cœur de Dublin, à 5 minutes de Temple Bar (vérifié plus tard), près de tout et loin de rien, parfait. Il n’est pas nécessaire de dire que les irlandais ont le sens de l’hospitalité, vous le constaterez au premier instant.
L’auberge est effectivement « jeune », les couleurs sont vives, sans tendre l’oreille, nous pouvons entendre des rires…le ton est donné : il ne sera pas difficile de s’armer pour la découverte de Dublin dans la bonne humeur.
Nous découvrons nos chambres, l’essentiel y est présent, les lits sont confortables, les draps sont impeccables, les sanitaires également. Parfait.
Posons nos valises et allons immédiatement goûter l’air (et non l’Eire) irlandais, nous nous retrouvons à Temple Bar pour nous restaurer, et sommes invités à nous rendre quelques mètres plus loin. Le Rock’n’roll guide nos pas et nous entrons dans un pub endiablé (d’irlandais)…
Une seule pinte, n’oublions pas que le mercredi est une très très très grosse journée !


 See you tomorrow ;)